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Poppers : quels sont les effets de ce produit ?

Le poppers est une substance composée de dérivés nitrés (nitrites d’amyle, de butyle, etc.) utilisé jusque dans les années 1970 pour soigner les spasmes cardiaques. Depuis, le poppers est utilisé principalement par la population jeune, entre 18 et 25 ans, ainsi que par la communauté gay, en raison de ses diverses propriétés. Justement, nous allons nous intéresser un peu plus en détail à l’action de cette substance, ainsi qu’à ses effets. La consommation du poppers Il est recommandé de consommer le poppers par diffusion. Pour cela, il suffit de laisser un flacon ouvert dans une pièce, afin que la substance se diffuse. Un autre mode de consommation existe, plutôt déconseillé : il s’agit d’inhaler les vapeurs de poppers, en plaçant le nez juste au-dessus de la bouteille. D’autres méthodes existent, mais s’avèrent relativement dangereuses et ne peuvent être mentionnées. Quels sont les effets recherchés du poppers ? La consommation de poppers implique deux types d’effets recherchés : une action sur la performance sexuelle, ainsi qu’une action sur l’inhibition. Les effets sur la performance sexuelle Le poppers, composé de dérivés nitrés, est un vasodilatateur. Il permet donc de relâcher les muscles, d’augmenter le diamètre des vaisseaux sanguins et d’améliorer la circulation du sang. Cette substance engendre des érections plus intenses et plus durables, et permet également de faciliter la pénétration, grâce au relâchement des sphincters. On comprend donc aisément pourquoi ce produit est consommé principalement par la communauté gay. Les effets récréatifs Les jeunes recherchent quant à eux dans le poppers l’effet désinhibant, permis par le relâchement des muscles et l’accélération de la circulation sanguine. Les effets sont les suivants : sentiment de légèreté, d’euphorie, rire, bouffées vertigineuses, sensation de chaleur, etc. Le poppers : des effets secondaires ? En effet, la prise de poppers peut entraîner des effets secondaires plus ou moins graves, d’où l’importance de consommer ce produit avec modération. Les effets secondaires d’une consommation modérée Ce type de consommation peut engendrer des maux de tête, ainsi que des vertiges brefs, une transpiration excessive et l’apparition de croûtes au niveau de la cloison nasale, si le flacon a été mis en contact avec le nez lors de la prise. Les effets secondaires d’une consommation excessive Une consommation excessive de poppers sur le long terme peut entraîner des crises d’asthme, ainsi qu’une perte de l’acuité visuelle pendant quelques jours. D’autre part, son association avec le Viagra ne peut être envisagée, en raison de l’augmentation du risque d’arrêt cardiaque.

L’aspirine est-elle dangereuse ?

L’aspirine est la molécule que l’on retrouve dans le placard à pharmacie de tous les particuliers. En effet, il s’agit à l’heure actuelle de l’antidouleur le plus efficace à vente libre, et le plus consommé au monde. Si les bénéfices de l’aspirine sont grands (elle réduit les risques de maladies cardio-vasculaires) et son action sur la douleur efficace, une consommation importante de cette molécule peut entraîner de nombreuses complications. Mais alors, l’aspirine danger ou pas, et quels seraient donc les dangers de l’aspirine ? L’aspirine, un puissant anticoagulant L’aspirine a pour action de fluidifier le sang. Aussi, elle agit comme un puissant anticoagulant, en augmentant les risques de saignements internes et d’hémorragies et ce, même à petite dose, lorsqu’elle est consommée régulièrement. L’aspirine est toxique pour les reins, le système digestifs et les oreilles Cette molécule est bien souvent à l’origine de la formation d’ulcères de l’estomac. Précédemment, nous évoquions les hémorragies : celles-ci ont lieu, principalement dans le tube digestif. D’autre part, il est vivement déconseillé de prescrire un traitement à base d’aspirine à des patients souffrant d’allergie ou du phénomène de goutte. Dans ce cas, la molécule pourrait s’attaquer à leurs oreilles. L’aspirine, à consommer à faible dose Si l’aspirine est un antidouleur très efficace, ainsi qu’une solution à envisager pour limiter les risques de maladies cardio-vasculaires, cette molécule doit être consommée avec la plus grande modération. En effet, on estime qu’un adulte ne devrait pas en consommer plus de 3 grammes par jour, soit un gramme toutes les quatre heures et ce, pendant 5 jours maximum. D’autre part, l’Agence nationale de sécurité du médicament déconseille l’association avec d’autres anti-inflammatoires, afin d’éviter les interactions néfastes. Enfin, l’aspirine n’est pas recommandée aux personnes souffrant de troubles digestifs ou de l’estomac.

Qu’est-ce que l’arythmie cardiaque ?

L’arythmie cardiaque se définit par un rythme cardiaque irrégulier non justifié. En effet, il est normal de constater une fréquence cardiaque plus élevée lors d’un effort par exemple, ou pendant une situation de stress. Ce trouble cardiaque très fréquent se décline en plusieurs pathologies, que nous allons voir dès à présent. Les différents types d’arythmie cardiaque La tachycardie : cette arythmie cardiaque se caractérise par un rythme cardiaque de plus de 100 battements par seconde. Le type de tachycardie la plus fréquente est la fibrillation auriculaire, que l’on rencontre chez les seniors. D’autres variantes existent, comme la flutter auriculaire, la tachycardie supraventriculaire, la tachycardie sinusale ou l’extrasystole auriculaire. La bradycardie : à l’inverse de la tachycardie, la bradycardie désigne un rythme cardiaque inférieur à 60 pulsations par minute. En revanche, ce phénomène n’est pas forcément anormal. En effet, les sportifs enregistrent une fréquence cardiaque faible de 40 battements par minute en moyenne. Dans ce cas, la bradycardie est signe de bonne santé. En revanche, ce phénomène est problématique, lorsque le cœur ne parvient plus à alimenter les organes en oxygène. Les causes de l’arythmie La première cause de l’arythmie cardiaque est le vieillissement. En effet, le cœur est un muscle et se fatigue avec l’âge. D’autre part, le stress, la consommation tabagique, d’alcool ou d’excitants peuvent également être à l’origine d’une arythmie, au même titre que certains médicaments ou d’une insuffisance coronarienne. Le traitement de l’arythmie cardiaque Le diagnostic d’une arythmie sera posé, à la suite d’un électrocardiogramme, d’une holter cardiaque et d’un test à l’effort. La prise de bêtabloquants sera recommandée en cas de tachycardie. En revanche, la pose d’un pacemaker devra être envisagée, pour soigner la bradycardie. Mais, le saviez-vous, il existe aussi un trainement naturel de l’arythmie cardiaque.

Que sont les récepteurs GABA ?

Un récepteur est une protéine permettant la transmission de messages entre les neurones, les cellules nerveuses capables de traiter des informations et de les communiquer à travers tout le système nerveux, et jusque dans le cerveau. Le récepteur GABA est une protéine particulière, dont la mission est de recevoir les messages envoyés par le GABA, c’est-à-dire l’acide gamma-aminobutyrique, un neurotransmetteur inhibiteur. Qu’est-ce que le GABA ? Comment fonctionne son récepteur, et quelles sont les conséquences d’un éventuel dysfonctionnement ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir. Comment fonctionne un récepteur GABA ? La libération du GABA, le neurotransmetteur inhibiteur, a pour effet d’augmenter le potentiel électrique négatif du neurone. En d’autres termes, le GABA limite l’excitabilité du neurone, c’est-à-dire sa capacité à capter les informations et à les transmettre. En d’autres termes, l’acide gamma-aminobutyrique inhibe l’action de cette cellule nerveuse. La libération du GABA en direction de son récepteur permet de ralentir l’activité cérébrale. Le GABA agit comme un relaxant et intervient d’ailleurs dans le processus d’endormissement. En outre, le récepteur GABA est également sollicité après une période de stress. Le neurotransmetteur inhibiteur enclenche alors un mécanisme complexe, ayant pour effet le ralentissement du rythme cardiaque et la baisse de la pression artérielle. En d’autres termes, le GABA actionne le processus de détente et de relâchement. Pour cela, il augmente les ondes cérébrales alpha (qui sont associées à la relaxation), et diminue les ondes cérébrales bêta, relatives à l’anxiété. Aussi, un dysfonctionnement au niveau de son récepteur peut occasionner des conséquences plus ou moins graves. C’est ce que nous allons voir. Quelles sont les conséquences d’un dysfonctionnement du récepteur GABA ? Lorsque le récepteur GABA est dysfonctionnel, il n’est plus en mesure de recevoir les messages du neurotransmetteur inhibiteur GABA. Aussi, l’organisme ne peut plus de lutter efficacement contre le stress. De ce fait, la personne concernée n’est plus capable de se relaxer et de se détendre. En outre, le dysfonctionnement d’un récepteur GABA occasionne des difficultés d’endormissement, ainsi que la dégradation de la qualité du sommeil. Vous connaissez certainement les maladies liées au dysfonctionnement de ces récepteurs. Il s’agit, entre autres, de l’autisme, de la bipolarité, mais aussi de la dépression, de l’épilepsie, de certaines formes de démence mais aussi de la fibromyalgie, de la maladie de Crohn également. En effet, les troubles du récepteur GABA entrainent aussi des problèmes digestifs relativement graves, mais aussi une baisse des défenses immunitaires. Le CBD, une solution au dysfonctionnement du récepteur GABA ? En termes scientifiques, le CBD est qualifié de « modulateur allostérique du GABA ». Plus simplement, le cannabidiol (le principe actif légal que l’on retrouve dans le chanvre) améliore la transmission entre le neurotransmetteur GABA et son récepteur. De ce fait, le cannabidiol encourage la relaxation et permet de soulager efficacement le stress. Le CBD est une alternative naturelle aux benzodiazépines, comme le Xanax ou le Valium, des médicaments anxiolytiques visant à soulager les angoisses et les troubles de l’humeur. Aussi, le cannabidiol est vivement recommandé aux personnes souffrant de dépression, de stress chronique, mais aussi d’insomnie ou de stress post-traumatique, entre autres.